Un saut dans le nord de la province et me voila à Dali. Les maisons de bois, dans l’enceinte de la vieille ville, ont toutes été transformées en boutiques souvenirs. Les vendeurs parlent anglais et leurs costumes traditionnels ne trompent personne : voici typiquement le genre de piège à touristes qui me fait fuir.
Cela n’a finalement que peu d’importance puisque je suis venu ici rejoindre Christian, le new-yorkais rencontré sur Kunming. Deux nouvelles journées passées ensemble, un dîner tibétain aussi mémorable que gargantuesque et la ville devient tout de suite beaucoup plus agréable.
Et vient subitement le moment du départ. La dernière étape n’aura été qu’un passage éclair dans mon voyage, juste le temps de m’assurer que j’avais vu de la Chine tout ce que je voulais en voir pour cette fois.
Le temps est venu de passer à autre chose.
L’enseignement du jour : le vent chasse les nuages ; les montagnes demeurent.