Le petit Paris

laos71

Déjà les bornes kilométriques, ne se séparant jamais de leur chapeau rouge, m’avaient mises sur la voie. Puis, arrivé sur la capitale, il n’y avait plus aucun doute, j’étais comme chez moi. Pas seulement la France mais bien ce bon vieux paname.

Je fredonne alors quelques paroles de Mano Solo, histoire de confirmer ses dires: « putain que c’est beau la vie quand on remonte sur Paris ». Pourtant je suis toujours au Laos, même si j’ai parfois du mal à m’en souvenir.

Dans cette ruelle à l’architecture typiquement française du début du XXème siècle, la bijouterie « place Vendôme » fait face au tailleur « Champs Elysées ».

D’ailleurs il ne faut par chercher bien longtemps pour trouver ces derniers. La large avenue centrale de la ville remontant du palais présidentiel à l’arc de triomphe local, appelée ici Patouxay, ne trompe personne. Un air de déjà vu plane par ici.

Plus au nord, en haut d’une colline, on trouve le Sacré Coeur version stupa lao avec une pointe couverte d’or. Et puis au sud on a la Seine et ses bateaux restaurants. Ici, on achète du vin. Là, des baguettes et de la vache qui rit – mais pourquoi ? demanderont certains – ou bien encore des terrasses de cafés où l’on entend parler du matin jusqu’au soir tant les expatriés sont nombreux sur Vientiane.

Je suis comme à la maison et ce n’est qu’en découvrant le sublime Buddha Park que je réalise qu’il me reste encore beaucoup à voir dans le pays.

Une fois de plus je fais donc mon paquetage pour prendre le périphérique, direction l’autoroute du sud. La route du soleil mais surtout celle du Vat Phou, berceau de la civilisation khmer.

Là je pense trouver quelque dépaysement bienvenu.

 

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